Bonjour à vous, fidèles lecteur·rices,
J’ai reçu, cette semaine, un message s'enquérant de la machine permettant d’écouter les voix des disparu·es, que vous pouvez découvrir dans une publicité en page deux du premier numéro du Chrysanthème.
Comme vous pouvez vous en douter, cette machine, vieille de 1920, n’a pas vu le jour ou, du moins, elle ne s’est pas rendue jusqu’à nous en 2023. J’avoue avoir été surprise de lire une telle annonce, compte tenu qu’il était moins commun de déranger les morts pendant leur repos éternel, surtout depuis l’intervention de monseigneur Turgeon.
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu'Armand Létourneau avait comme projet d’utiliser le Chrysanthème pour organiser des rencontres clandestines avec les membres de la Confrérie d’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement et de la bonne mort. Sinon, comment interpréter les messages codés à l’intérieur du journal ? Si l’adresse pour se procurer la machine est celle du journal, est-ce qu'Armand ne l'avait pas lui-même acheté ? Peut-être qu’il voulait interroger les défunt·es eux·lles-même sur la bonne mort ? Je ne sais pas quoi en penser. Je n’ai pas terminé de traverser et d'analyser toutes les archives. Dites-moi si vous voyez des liens qui m’auraient échappé jusqu’à maintenant…
Vous êtes nombreux·ses à me suivre, fidèles lecteur·rices, et je suis plus qu’heureuse de vous annoncer que je suis en pleine préparation du deuxième envoi (qui s’élève à un nombre impressionnant pour une vieille dame comme moi !) Vous devriez le recevoir au début du mois de décembre.
Je vous remercie, encore une fois, pour votre implication. Je suis toujours très heureuse d’échanger avec vous.
Francine de Lathaar
Parlant de message codé, il y a des mots en majuscules dans la 1re édition de la gazette. J'arrive à "permet de communiquer en bonne santé", mais ça ne semble pas cohérent comme phrase